1/6 : Douve aux salamandres: Nous étions en nombre pour affronter cette cavité "étroite" du vallon de Beauregard. En chemin vers le fond, nous côtoyons quelques salamandres. Surprise, au passage clé, une petite cascade nous oblige à nous tremper. Ce sera sportif à la montée !
Après une visite à la cheminée des marionnettes, nous remontons plus ou moins péniblement jusqu'à la surface.
Une troisième mi-temps bien sympathique chez André clôturera la soirée
Tpst : 3 heures
Participants : André et patrice du GRSC, Marjorie de C7, Charlotte et Antoine du RCAE.
1/6 DES : L’épisode pluvieux extrême d’aujourd’hui a causé un désastre à la DES. L’eau a envahi tout le fond de la doline et elle est montée à un niveau situé au moins 2 mètres au-dessus du haut de la grille d’entrée, cad au niveau de la 1ère marche de l’escalier d’accès. Partout où je marchais, mes bottes s’enfonçaient de 5 cm dans la vase. Le premier barrage en amont, fait avec des bois, a été emporté.
Un véritable torrent se dirigeait vers le fond de la doline. Son débit était supérieur au torrent qui entrait dans le PADES. Ce torrent se partageait en deux parties: une partie disparaissait tout droit dans la perte (avec une mousse blanche), et l’autre partie avait emporté l’extrémité droite du barrage devant l’entrée, et se jetait dans le puits (1er premier point de faiblesse).
L’extrémité gauche du barrage de Frits a été emportée (2ème point de faiblesse).
Le morceau arraché du barrage (un agglomérat de pierres et de béton) se trouvait quelques mètres en aval dans le ruisseau.
Les deux points de faiblesse précités devront être refaits plus solidement, et en priorité.
Un amas de branches et de crasses obstruait l’entrée du PADES.
J’ai bien peur de découvrir l’intérieur du puits dimanche! Pol
3/6 DES. C’est avec une grande appréhension que nous nous sommes retrouvés à la DES aujourd’hui. Le puits est-il rebouché jusqu’en haut, dans ce cas, adieu la DES pour la deuxième fois, ou bien non : les dégâts sont-ils limités dans le puits ? Wolter avait amené 125 kg de béton préparé et des fers à béton. Impossible d’aller voir dans le puits directement : l’eau y coulait, et un gros amas de branchages obstruait la grille d’entrée. Nous avons commencé par dégager l’amas de branchages à l’entrée du PADES, ensuite nous avons abaissé le sol du ruisseau devant le PADES, qui s’était nettement relevé suite à l’apport de graviers, de cailloux et de débris de bois. Avons enlevé l’amas de branchages accumulés devant le barrage de Frits. Simultanément, André enlevait les branchages contre la grille d’entrée et il nettoyait le lit du ruisseau devant l’entrée et devant la perte à droite de l’entrée. Ayant rabaissé le niveau de l’eau, elle ne passait plus par la brèche occasionnée à l’extrémité gauche du barrage de Frits (point de faiblesse n° 2), et en conséquence André a pu descendre dans le puits. Il nous a ramené la bonne nouvelle que le fond du puits s’est relevé de seulement 1 à 1,5 mètre. Nous pouvons donc continuer le chantier ! Bien sûr, il nous faut réparer les dégâts extérieurs en priorité. Nous avons commencé par la brèche la plus en amont : point de faiblesse n°2. Les 5 sacs de béton ont été utilisés, et 8 barres à béton. L’eau est stoppée de ce côté, mais le travail sur cette brèche est loin d’être terminé. Il faudra encore bien 5 sacs (125 kg) de béton.
Nous reviendrons dimanche prochain (changement au programme).
Ont travaillé : Wolter, André, Pol, Patrice, Frédéric. Nous avons eu la visite surprise de Thierry !
5/6 Chantoire du gué de St-Hadelin. Séance fatiguante ce jour pour Laurens et moi. Monter l’étroite cheminée du chantier n°10 , longue de 10 mètres maintenant, de 5 à 8 fois chacun, avec du matériel à chaque fois, sollicite fortement les jambes, les genoux, et le dos. Après la crue du 1er juin, un peu d’eau venait de partout (mais la rivière souterraine avait un débit faible, à peine plus élevé que d’habitude). Un filet d’eau coulait dans notre cheminée-chantier. Nous n’avons fait que 6 tirs. C’était une mauvaise journée, avec des ennuis que nous avons dû résoudre : la foreuse s’est bloquée parce que du tissu du sac enveloppant la foreuse est entré dans le mandrin. Ensuite, le câble de tir s’est rompu plusieurs fois. Nous avons quand même progressé de près d’un mètre. La cheminée se continue, toujours trop étroite. Nous continuerons. A l’extérieur, la Magne était montée d’un mètre lors du pic de la crue, et l’eau s’est engouffrée dans la perte devant l’entrée et 2 mètres plus bas. Et à l’intérieur, nous avons bien observé une montée de niveau de la rivière souterraine sur 50 cm, mais pas de boue !? Alors nous nous sommes demandés par où sont passés l’eau et la boue qui s’engouffraient dans la perte ? TPST : 4H50.
Ont travaillé dur : Laurens (Speleo Nederland) et Pol.
8/6 Grotte du Monceau. XIème sortie dans ce boyau terminal. Comme toujours, le moral est au rendez-vous. Au moyen d’un marteau léger, les percutages se révèlent assez efficaces. A la fin de la séance, nous avons la grande satisfaction d’entrevoir une galerie ascendante, large avec quelques blocs dans le trajet. Enfin du neuf ! La prochaine sortie sera consacrée à pénétrer dans cette galerie.
TPST : 5 heures Participants revigorés : André et Patrice
10/6 DES. C’était la deuxième journée de réparation des dégâts dûs à l’inondation du 1er juin, et nous l’avons bien menée : les trois points de faiblesse ont été réparés : la rupture du barrage de Frits, et les deux entrées d’eau près de la grille, une à droite, et l’autre à gauche. Les 10 sacs de béton ont été utilisés, ils étaient juste nécessaires, un onzième aurait été utilisé.
Ont travaillé : Wolter, Bart, Pol.
13/6 : Faweu Mika : Nous étions impatients de voir si la crue avait malgré tout épargné l’entrée de la cavité. En voyant les barrières de la commune sur le chemin d’accès, on s’est dit qu’il y avait eu la doline entièrement noyée.
Sur place, l’entrée initiale a disparu, remplacée quelques mètres à droite par un départ plongeant.
Nous nous sommes attaqués à l’ouvrir mais sans moyens de percutage la séance a été écourtée et remplacée par une visite des lieux immédiats accompagné par Mika.
Participants : Francis et Patrice
TPSL : (temps passé sur place) : 2 heures
15/6: Chantoire du gué de St-Hadelin. Nouvelle séance de tirs dans la cheminée du chantier n°10. Très difficile car les 2 derniers mètres atteints se redressent quasiment à la verticale, et c’est très étroit. 4 tirs ont bien donné. Avancée de 50 cm, qui nous a permis de mieux voir la suite…qui est désespérante : la galerie se rétrécit encore à 20 cm de largeur sur une longueur évaluée à au moins 3 mètres. Mais net courant d’air. Nous pensons que nous ne continuerons pas ce chantier. Nous sommes sortis de la grotte et sommes allés inspecter à l’extérieur l’endroit en dessous duquel nous sommes arrivés dans la cheminée, à 14 mètres de l’entrée. Nous n’avons vu aucun indice, par contre nous avons constaté que les marques laissées par Geert au-dessus du point B’ du collecteur, avaient disparu avec le déluge du 1er juin. TPST : 3H15.
Ont travaillé : Laurens (Speleo-Nederland), Tony, Pol
20/6 : Chantoire Faweu Mika : Poursuite de la désob en vue de retrouver le réseau dont l’entrée a été comblé.
Après quelques percutages, nous sommes parvenus à rouvrir l’entrée originelle et par l’intérieur nous avons partiellement dégagé une seconde entrée, moins sujette aux dégâts des crues.
La prochaine sortie sera consacrée à parfaire la seconde entrée puis à aller constater les changements en fond de trou.
Participants : Francis et Patrice
TPST : 3 heures.
29/6 Chantoire du gué de St-Hadelin. Le trio habituel s’est mis en route pour continuer dans la cheminée n°10, en se disant que, peut-être, c’est la dernière fois. 10 tirs dont 9 qui ont réussi ont permis d’avancer de 1 mètre. 2 mètres plus loin, il nous semble que la fissure se rétrécit encore et puis se ferme, mais peut-être le fond aperçu est-il un « T » avec fissure à gauche et à droite, et peut-être y a-t-il un trou au plafond 1 mètre avant. La fissure souffle. Nous avons maintenant envie de continuer ce chantier.
Nous avons eu la surprise de trouver un gros débit à la rivière souterraine, débit bien plus important que la semaine passée. Ce qui est inexplicable pour l’heure. La Magne avait un faible débit. On ne peut imputer le gros débit souterrain à l’effet d’hystérésis, à savoir qu’un changement hydrologique à l’extérieur, dans un sens comme dans l’autre, se répercute dans le milieu souterrain après deux semaines. Nous sommes 1 mois après la grande crue du 1er juin. Ceci est donc un deuxième mystère hydrologique. Nous avions exposé le premier mystère hydrologique le 5 juin. Cette cavité est décidément bien mystérieuse. Il y a aussi le mystère de la température. Aujourd’hui, elle était de 8°C (30°C à l’extérieur), mais elle a été mesurée fréquemment à 4°C.
Revenons au gros débit de la rivière souterraine. Le trajet est indiqué par les flèches rouges : voir ci-dessous le plan dessiné , version du 6/10/2017. La rivière recevait un affluent descendant dans la cheminée sur la droite, en face de la cheminée sur la gauche avec une corde, au début du « grand » volume. C’est la première fois que nous voyions un ruisseau dans cette cheminée. Après vérification, l’eau venait de notre chantier n°11. Au fond de ce chantier, l’eau sortait à la verticale de bas en haut dans l’étroit puits terminal. ??? TPST : 4H35
Ont travaillé : Tony, Laurens [Speleo-Nederland], Pol.